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Inflammation de bas grade chez le chien : un poison lent mais redoutable

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L’inflammation de bas grade est une forme chronique, diffuse et insidieuse d’inflammation. Contrairement aux inflammations aiguës, facilement détectables par des signes comme la fièvre ou les rougeurs, celle-ci passe inaperçue aux examens sanguins classiques.Pourtant, elle agit en toile de fond, de façon continue, en épuisant les ressources de l’organisme, en affaiblissant l’immunité et en déséquilibrant le métabolisme. Elle constitue un terrain propice au développement de nombreuses maladies dites de civilisation :


  • Maladies cardiovasculaires

  • Diabète, obésité

  • Cancers

  • Troubles neurodégénératifs

  • Troubles cognitifs ou émotionnels


Et cela concerne tout autant nos chiens que les humains. Exposés à des environnements similaires, à des régimes alimentaires déséquilibrés et à un stress chronique, nos compagnons développent aussi cette inflammation silencieuse.


Le corps comme un château assiégé


Visualisons le corps de l’animal comme un château fort :


  • Les sentinelles sont les cellules immunitaires

  • Le système de défense comprend le métabolisme, les enzymes, les hormones

  • Les murs représentent les tissus et les organes


Lorsque l’inflammation devient chronique, elle agit comme un siège invisible mais permanent. Les sentinelles s’épuisent. Le système se dérègle. Et parfois, dans un dernier élan, les défenses se retournent contre le corps lui-même : c’est l’auto-immunité.


Les conséquences silencieuses de cette inflammation


Cette inflammation chronique a un impact systémique. Elle augmente la consommation d’énergie, génère un excès de radicaux libres (stress oxydatif), dérègle les hormones, affaiblit les défenses naturelles et perturbe les échanges biologiques fondamentaux.


Quels outils pour mesurer cette inflammation ?


En médecine humaine, plusieurs marqueurs biologiques permettent d’évaluer une inflammation de bas grade :


  • CRP ultrasensible

  • Profil des acides gras érythrocytaires (rapport oméga-6/oméga-3)

  • Homocystéine

  • Cytokines comme IL-1 bêta ou IL-6


Mais ces marqueurs sont rarement disponibles ou réellement utilisés en médecine vétérinaire. La CRP canine, par exemple, n’est adaptée qu’à la détection des inflammations aiguës et ne permet pas une lecture fine d’un processus inflammatoire chronique et discret. C’est un outil d’urgence ou qui peut être utilisé lors de maladies digestives.


Il manque aujourd’hui un outil simple, accessible et fiable pour objectiver l’inflammation de bas grade chez le chien. En son absence, nous devons nous appuyer sur des signes cliniques

multiples, souvent peu spécifiques qui relèvent davantage d’une accumulation d’indices que d’un véritable indicateur structurant.


Même si certains de ces signes sont pertinents, il serait hasardeux de fonder une décision uniquement sur une logique de "cases à cocher", au risque de tomber dans des biais cognitifs ou des interprétations subjectives.


Quelques signes évocateurs d'une inflammation de bas grade chez le chien :


  • Silhouette flasque, malgré un poids stable

  • Poil terne ou cassant, avec une odeur corporelle marquée

  • Selles molles, irrégulières et très odorantes

  • Anxiété légère ou irritabilité inhabituelle ...


AREG TeC explore depuis 3 ans des pistes pour mieux comprendre cette inflammation de bas grade.

 
 
 

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