1 + 1 = 2 en êtes vous si sur(e)s ?
Imaginez un couple féru de jardinage. Les deux parties sont complémentaires, l’une s’occupe des plantations et l’autre de l’entretien. Problème, les deux éléments du binôme, pourtant d’une efficacité à faire pâlir d’envie n’importe quel paysagiste, ne se tiennent pas au courant de l’avancée de leurs travaux respectifs… et les nouvelles plantations amoureusement plantées sont tondues lors de l’entretien du jardin.
ici, 1 + 1 = 0
Sans communication, ni coopération vous pouvez avoir les meilleures qualités individuelles, de façon collective cela ne va pas fonctionner, vos belles plantations vont être décimées. Et bien avec les animaux c’est la même chose.
1 + 1 = 0, 1 , 2 , 3 … x
Cette équation polynomiale du premier degré il va falloir l’analyser au second degré. Je m’explique …Enfin non … je vais vous laisser réfléchir : quels sont les facteurs qui vont pouvoir influencer le résultat ?
En fait il n’y en a qu’un seul : le relationnel, il va vous permettre de créer le lien nécessaire pour une coopération entre les deux parties et sublimer les qualités de chacun. Ainsi 1 + 1 ne devrait-il jamais faire 2 mais au minimum 3 ?
Cela se voit souvent avec le premier chien de sport ou de travail, nous découvrons la discipline mais le chien reste notre « pote », il partage notre quotidien, nous lui accordons énormément de temps. Souvent il correspond à un choix coup de coeur qui n’a pas été guidé par une analyse approfondie dans l’optique de performer. Le succès venant un autre chien puis parfois un second puis … viennent s’ajouter à notre vie. Ou alors nous gardons l'image de notre premier chien. Nous prenons moins le temps, ils sont plus isolés, moins sortis, moins de temps « hors boulot » bref il n'y pas la même implication et/ou le même feeling. Les résultats ne sont pas au rendez-vous...
Qu’est ce qui a changé ? Les qualités de chacun ? La génétique ? Non … le relationnel.
La remise en question sur un problème relationnel est très complexe, car foncièrement nous aimons tous nos chiens, de manière différente et pour des raisons aussi variables qu’il y a d’individu. Mais peu importe finalement qui sont les deux parties, avec quelles qualités et motivation(s) elles arrivent dans l’équation … la nature du résultat sera en corrélation directe avec leurs implications respectives dans la construction de leur binôme.
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